Comment est calculé l’index salarial pour la Maison Gabriel Meffre ?
Pour en parler, nous avons mené la discussion avec Laurent Thibault, Directeur Administratif, Financier et des Ressources Humaines, arrivé il y a un peu plus d’un an au sein de la Maison.
L’index salarial est calculé sur une base de 100 points autour des 4 indicateurs suivants :
- L’écart de rémunération femmes-hommes :
L’évaluation entre femmes et hommes se fait sur chaque catégorie socio-professionnelle et par tranche d’âge. La seule catégorie pour laquelle nous avons constaté un écart de sur la moyenne des rémunérations est celle des cadres entre 40 et 49 ans. Nous obtenons au total la note de 31/40.
- L’écart de répartition des augmentations individuelles :
En 2019, 38 femmes ont été augmentées au-delà de l’augmentation générale, pour 27 hommes. Nous obtenons la note maximale de 35/35.
- Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité :
Ce critère n’a pu être évalué en 2019 puisque nous n’avons pas eu de femme en retour de congé maternité au cours de l’année.
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations :
Il y a 8 hommes et 2 femmes dans les 10 plus hautes rémunérations de la Maison. Nous obtenons sur ce critère la note de 5/10.
Nous avons donc été évalués sur 3 critères avec un total de 71/85, ce qui équivaut à 84/100 pour l’année 2019. Ce résultat est satisfaisant par rapport à un objectif minimum fixé à 75/100.
Quel regard portez-vous sur cet index ?
La mise en place de cet index ouvre la discussion dans les entreprises, ce qui est une bonne chose. Il nous amène à nous poser des questions sur l’égalité professionnelle et à nous assurer qu’il n’y ait pas de discrimination. Il permet de s’étalonner par rapport à d’autres entreprises en favorisant les pratiques vertueuses et le dialogue social.
Avez-vous remarqué des évolutions au sein de la Maison en lien avec cet index ?
Dès mon arrivée, j’ai été interpellé par la parité qui règne au sein de la Maison. Notre activité est à la fois agricole, industrielle et dans les bureaux. Malgré cette diversité, la parité femmes-hommes est proche de 50/50, tous types de postes confondus. C’est très positif !
Et puis le calcul de cet index nous a permis de formaliser les pratiques, de mettre en lumière le travail mené pour respecter l’égalité professionnelle. Nous n’avons pas relevé d’écart significatif ou de manquement.
“Globalement, qu’il s’agisse de recrutement ou de promotion, homme ou femme, ce n’est pas la question, c’est la compétence qui prime !”.
Quelles sont vos ambitions pour l’année prochaine ?
“Faire au moins aussi bien que l’année passée !”
Je souhaite naturellement que cela continue en ce sens et pour toutes les fonctions de l’équipe, de la production aux services support. Nous voudrions aussi mieux communiquer sur ce sujet pour que cela soit encore plus perçu au niveau des équipes !
L’égalité professionnelle est un sujet important depuis de nombreuses années pour les équipes de la Maison. Ce sujet trouve d’ailleurs une place de choix dans notre démarche RSE.