Quelles sont vos missions ?
Je suis directrice export Europe, spécifiquement au niveau de la grande distribution. Avec l’équipe export, nous développons les ventes à l’international – ce qui veut aussi dire que nous travaillons l’image et la notoriété de la maison Gabriel Meffre.
Le vin est le produit ultime de partage notre objectif est de rendre nos vins accessibles à tout le monde. Par conséquent, nous portons une grande attention au choix des secteurs de distribution et des partenaires qui vendent nos vins aux consommateurs.
Quels sont les projets du moment ?
De retour d’un voyage à Londres, le service marketing a proposé un projet assez innovant : des bouteilles avec une impression d’étiquette 3D en couleur. Cela se marie très bien avec les vins rosés, particulièrement à la mode en ce moment. Nos clients cherchent à proposer des bouteilles que l’on peut collectionner, d’où cette idée ingénieuse.
Je travaille sur un autre projet pour l’Angleterre : des vins sans soufre ajouté, faisant l’objet d’une demande croissante.
Comment travaillez-vous ?
Nous sommes 5 personnes, réparties entre l’export Europe (Pays-Bas, Danemark, Royaume-Uni et un peu Amérique Latine) et le grand export (Amérique du Nord et Asie).
Quand nous sommes sur le terrain, nous sommes les yeux et les oreilles de la Maison. Une fois revenus, nous échangeons avec le service marketing, pour répondre à la question suivante : que pouvons-nous imaginer pour répondre aux besoins identifiés ?
Nous travaillons également avec le service achats vins, l’idée étant toujours de proposer des vins qui reflètent la nature de notre terroir. Notre approche nous permet de sélectionner des parcelles de terroir ou des styles de vinification adaptés aux différents pays.
Comment vous sentez-vous en tant que femme dans votre métier aujourd’hui ?
Lorsque j’ai commencé, l’environnement était très masculin. Les acheteurs et responsables export étaient la plupart du temps des hommes. Ce fut un défi à relever : arriver à proposer des vins français en tant que femme, qui plus est Indienne. Les mentalités ont bien changé au fil du temps. Aujourd’hui, la majorité de mes acheteurs sont des femmes, notamment spécialisées dans la dégustation. Mes marchés sont ceux de la grande distribution, des marchés qui à mon avis font attention à la parité.
Qu’est-ce qui vous anime dans votre métier ?
C’est la vente qui m’enthousiasme ! Lorsqu’un projet co-construit avec plusieurs services aboutit avec réussite, c’est satisfaisant et gratifiant. Ce que j’adore chez Gabriel Meffre, c’est que nous appréhendons vraiment les projets dans un esprit d’équipe.
Un des éléments stimulants du monde du vin est qu’il évolue tout le temps, au niveau de la technologie, des goûts, des tendances de consommation, de l’esthétique… Il faut être au courant de tout ce qui se passe dans différents pays, être culturellement très ouverts. Beaucoup d’aspects rendent ce métier magnifique.
Avez-vous une histoire insolite à partager avec les lecteurs du webmagazine ?
Un jour au Japon, un tremblement de terre avait été annoncé pour le milieu de la nuit. J’étais tellement choquée que j’ai dormi toute habillée, chaussures aux pieds et passeport à la main. Tous les responsables export ont des frayeurs dans leur parcours, mais ils font surtout de belles rencontres !
Et pour finir, votre plus grande fierté ?
Ma plus grande fierté est d’avoir évolué au sein de la Maison Gabriel Meffre. Être arrivée en tant que jeune femme étrangère qui découvrait le vin, qui s’occupait de peu de pays au départ, et avoir su susciter la confiance. Je suis fière de travailler au sein de la Maison Gabriel Meffre, aux côtés de personnes animées par leur travail !
Retrouvez prochainement d’autres portraits de l’équipe de la Maison Gabriel Meffre.